Si les grands chefs de Copenhague font désormais la réputation du Danemark au-delà de ses frontières, la capitale danoise se place également à l’avant-garde en matière de concept gastronomique. Plutôt que de se targuer de trouver les produits les plus frais, issus de l’agriculture biologique et évidemment localement, le Rub og Stub (littéralement de A à Z , ou de fond en comble) fait quotidiennement sa carte en fonction des produits que les supermarchés s’apprêtent à jeter.
Par les températures actuelles, il vaut mieux trouver des activités en intérieur pour occuper les enfants. Et si on faisait un tour à la bibliothèque? Il faut reconnaître que cette proposition gagne assez régulièrement l’approbation générale; non que mes enfants soient plus attirés que d’autres par les livres, mais qu’il faut reconnaître que les bibliothèques danoises sont des lieux de convivialité différents de celles que nous connaissons en France.
Après la série The Killing diffusée l’automne dernier, Arte présente une nouvelle série danoise, Borgen: ambition, ruses, astuces, séduction, combat, tous les ressorts du jeu politique pour l’accession au Château (Borgen, surnom donnée au Parlement danois). Brigitte Nyborg (héroïne de la série) et Helle Thorning-Schmidt (premier ministre danois depuis le 15 septembre 2011), même combat? Est-ce l’ancrage dans le Danemark d’aujourd’hui, certaines coïncidences entre fiction et réalité, le phantasme contemporain des femmes au pouvoir, la beauté de Sidse Babett Knudsen, qui ont rivé 1,5 millions de Danois (sur une population de 5,5 millions) à leur téléviseur depuis 2010?
Pour vous faire votre propre opinion, rendez-vous sur Arte tous les jeudis soir à 20h30 entre le 7 février et le 8 mars.
Pour un petit aperçu, un résumé des épisodes et bien sûr pour la poésie de la langue danoise, un petit clic ici
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Première fine, très fine, couche de neige ce matin. L’ambiance hivernale se traduit plutôt par les températures négatives: -1°C, -2°C; Ca va, me direz-vous. Ca va, oui, mais voilà, c’est compter sans le fameux ressenti, qui nous fait croire à des -10°C, -12°C. Pas vraiment de sale temps, juste d’occasionnelles rafales de vent. Un hiver danois en fait. Oui, car à en croire les locaux, il y a rarement de la neige comme l’an dernier, de celle qui amuse les enfants et éclaire le paysage. Ce mois de janvier un peu gris a donc été propice au hygge danois
Ce sont les vacances! La rentrée avait été précoce, le 12 août, et du coup les vacances d’automne (Efterårs ferie) le sont également. On leur donne parfois encore leur drôle de nom, vestige d’une autre époque, les vacances de pommes de terre: Kartofler Ferie. En tant qu’Alsacienne, je connais aussi cette appelation, Hardäpfel Feria, même si elle est pareillement datée qu’en danois.
Ce sont les vacances et pour moi l’occasion de parler un peu d’école et en particulier des aires de jeux des børnehavn, jardins d’enfants qui accueillent les bambins jusqu’à l’âge de 6 ans
Je ne sais pas toi, mais moi, j’ai horreur qu’on me dise ce que je dois faire. Et pourtant, il va falloir que je m’y fasse, puisque dans le pays, ça a l’air d’être la spécialité. J’explique par l’exemple.
De mon passage au Royaume-Uni, je me souviens, entre autres bien sûr, du système médical anglais qui s’avère d’ailleurs une source inépuisable d’inspiration pour les médias, les blogs (celui de ma copine Lile Bé l’illustre particulièrement bien) et peut-être même pour l’actuel Président de la République française, a-t-on murmuré un temps… Bref, tout le monde en parle et pour cause. Ma vie au Danemark me permet de – comment dire?- m’énerver, non, m’exprimer sur son équivalent danois.
Quand on vit à l’étranger, il arrive toujours à un moment donné que quelque chose, et en général de la nourriture, de son pays d’origine vienne subitement à manquer cruellement. Véritable lacune dans les échoppes ou supermarchés locaux, ou phantasme d’un esprit nostalgique, peu importe.
L’autre jour, ayant l’occasion de discuter avec un directeur d’un supermarché local qui s’enquerrait auprès de sa clientèle étrangère, je lui dis simplement qu’il rendrait heureux tous les Français du coin en
Eh oui au Danemark, les tétines/tototes/sucettes poussent sur les arbres, ou plus exactement y passent leur seconde vie. Quel parent ne s’est pas demandé comment se débarrasser de cet objet devenu immonde au fil du temps et néanmoins adoré par son tout petit? Celui qui a laissé prendre le pouce, bien sûr! Jamais l’idée ne lui serait-elle venue de couper le pouce?
La pédagogie danoise
La semaine dernière, comme chaque année au mois d’août depuis 16 ans, Copenhague a connu plusieurs jours de festivités autour de la grande gay-lesbian-bisexual-transgender parade qui a eu lieu samedi. Les organisateurs l’ont voulue libre de toute revendication politique et la considèrent comme la plus grande street party de Copenhague, plutôt que d’attirer l’intérêt sur la communauté homosexuelle en particulier. Est-ce à dire que les droits de cette dernière ne posent plus de problèmes dans le petit royaume du Danemark?
Je parie que parmi les bonnes résolutions du début d’année, certain(e)s d’entre vous se promettent, comme chaque année, de perdre quelques kilos, ne serait-ce que ceux récemment accumulés, ou au moins de vivre plus sainement. Alors nous y re-voici aux fameux 5 fruits ou légumes par jour! Comment vous y arrivez à peine?
Why do we have to pay 23,50 DKK for our loaf of bread?
Because we live in Denmark! The Danes still don’t have the Euro (they rejected it in a September 2000 referendum by a margin of 53.2 percent to 46.8 percent) and they obviously don’t want it. At least if we believe a recent survey by Danske Bank stating that 54,6% of their citizens want to stick to their Kroner aka Kr in the country, DKr in the Scandinavian countries, and DKK (stands for DenemarK Kroner) in international money markets
Emblème stylisé de la ville de Copenhague
Mind Le Gap danois 